Assis dans le divan de mon père, j’observais la télé avec attention. Hier, j’avais annoncé à mes parents que j’étais avec quelqu’un depuis trois moi, ne disant pas si c’était une fille ou un garçon, j’avais juste dit que je fréquentais une personne et que j’allais la leur présenter. A 24 ans, il était vraiment temps que je dise la vérité, même si ma sœur était déjà au courant, elle pouffait toute les deux minutes de rires en voyant ma tronche nerveuse. « Dégage Amanda. » Dis-je avec froideur, elle m’agaçait à rire devant mon nez. Mais non, au lieu de partir, elle s’assit sur une chaise et commença à envoyer des sms à je ne sais qui. Mon père était dans la cuisine avec ma mère, ceux-ci semblaient parler de l’imminente rencontre avec agitation. « J’espère qu’elle est belle et qu’elle a de bonnes manières, pas comme cette Cathleen…j’ai hâte de la rencontrer, mon garçon va enfin refaire sa vie….et si jamais elle était également une panthère tu imagines ? » Passant une main sur mon visage, je craignais le pire. Déjà, mon père ne voulait plus voir Austin à la maison, sachant que c’est un vampire, il m’avait interdit de le fréquenter même en ami. Super, cette journée promettait d’être agitée. Alors que je changeais de chaîne nerveusement, je sentis l’odeur d’Austin et je me précipitais vers la porte, sachant que mon père avait également senti l’odeur. Heureusement que j’étais plus rapide, car il était déjà en train de s’élancer vers l’entrée le visage froid. « Papa, tu te calme sinon je t’arrache la tête ! » Il s’arrêta en serrant les poings, néanmoins, il grogna dans sa barbe et reparti dans la cuisine. Et bien, la première réaction était déjà prometteuse à foutre ma journée en l’air.

Ouvrant la porte, je refermais celle-ci derrière moi, Austin sur le devant. J’étais nerveux et cela se voyait, mais j’en avais un peu marre de vivre dans le secret. Puis, à cause de notre dernière dispute je voulais lui prouver que je tenais énormément à lui, qu’elle plus grande preuve que de dévoiler au grand jour notre relation, moi qui tenais tellement à mon image. Bon, je l’annonçais cas mes parents pour l’instant, mais la nouvelle allait vite se rependre vu la grande gueule de mon père. Souriant, je posais un léger baiser sur ses lèvres. « Austin, promets-moi de ne pas péter un câble, tu connais mon père et tu sais qu’il va prendre ça très mal. » Et encore, j’étais vraiment loin du compte. Respirant un bon coup, j’ouvris la porte et pénétrais dans la maison suivis d’Austin, mon père ne rata pas cette occasion pour faire une remarque. « Que fais ce suceur de sang chez moi ! Je t’avais pourtant dis que je ne voulais plus le voir ! » Chouette, de mieux en mieux, mon petit ami n’avait même pas encore ouvert la bouche que mon père l’attaquait. Ma sœur arriva sur la pointe des pieds et salua Austin, un sourire amusé sur les lèvres. Ma mère, moins arrogante que mon père, se contenta de poser une main sur l’épaule de son mari qu’il enleva froidement. « Papa, déjà tu te calmes, Austin est là à ma demande. » Comment allais-je engager le débat ? Comment annoncer à ses parents que vous êtes non seulement homosexuel, mais également en couple avec un vampire.

Tournant un regard inquiet vers Austin, j’espérais qu’il n’allait pas perdre patience. Tournant de nouveau mon regard vers mon père, je respirais un bon coup et je me lançais. « Je t’ai dit que je sortais avec quelqu’un depuis trois mois…ben c’est Austin papa, ce n’est pas une fille du lycée comme tu semblais le penser…c’est lui ! » Ma sœur applaudit alors et je grondais en sa direction, elle s’enfuit en courant éclatant de rire, je m’occuperais de son cas plus tard. Ma mère du s’appuyer contre le mur et mon père ben…il s’approcha de moi et sans que je ne la vois venir me mit une gifle carabiné. 9a je ne m’y attendais vraiment pas. « Que tu sois homosexuel passe encore, mais que mon fils se tape un mort, un suceur de sang, un monstre c’est hors de question. Tu me fais honte Alexandre. » Je me mis à trembler de rage, déjà à cause de la gifle, mais surtout à cause de ses paroles. « Le monstre, ici, c’est toi pas lui. Tu n’as rien à dire fac à ma vie sentimental et si jamais tu l’insulte encore une seule fois, je jure que je t’arrache les deux jambes. » Austin n’était pas là de cinq minutes que sa dégénérait et pas qu’un peu.

Il allait faire son possible pour ce contrôlé, pourtant, je sentais que face à l’arrogance et à l’esprit tordu de mon père, la journée allait vraiment viré à la catastrophe. Enfin, il allait falloir que j’assure, mais surtout que je ne perte pas le contrôle non plus. J’observais les yeux de mon petit ami, il semblait s’être nourrit il y a peu de temps, cela allait être beaucoup plus facile. Enfin, Austin restait quand même un vampire. Nous entrions alors dans la maison, là, mes peurs furent confirmés, mon père était hors de lui. Heureusement, mon paternel savait contrôler ses transformations depuis un sacré bout de temps, sinon, j’étais sûr qu’il se serait jeté sur Austin. Je ne pus m’empêcher de sourire face à la remarque de mon petit ami, posant mon regard sur lui, je me retenais de rire durant quelques secondes. Oui, Austin et mon père ne s’aimaient mais vraiment pas, il faut dire que mon géniteur n’avait jamais rien fait pour se faire aimer. En même temps, mon père était de la vieille école et c’était imprégné fort jeune de ma mère, mais ça, c’était une autre histoire. Ma mère semblait être sur le point de tomber dans les pommes, elle avait tendance à tout dramatiser celle-là. Mon père me mit une gifle carabiné, heureusement j’étais solide et assez costaux, sinon, j’aurais valsé à l’autre bout de la pièce. Je me contentais de lui lancer un regard meurtrier tout en tremblant de rage, cette rage qui n’était pas bon signe chez moi. Austin approcha de moi et déclencha son bouclier devant nous, chose que j’appréciais assez. Il caressa alors mon dos après avoir fait une remarque sur les panthères, bon, n’oublions pas que j’en étais une également.

Sa main dans mon dos me fis du bien, néanmoins, je tremblais toujours autant. Mon père observa ce geste et s’écria alors. « Ne touches pas à mon fils espèce de sang-froid. Nous, nous avons un cœur qui bat, nous protégeons les humains, nous ne les tuons pas ! Toi et ta famille êtes des abominations de la nature. » Cette fois s’en était trop. Je me précipitais sur mon père et lui explosais le dos contre le mur, un grondement sorti de ma gorge alors que mon sang bouillonnais dans mes veines. Ma mère se mit à hurler, ma sœur arriva en courant et tenta de me faire lâcher prise. Aveuglé, je repoussais brutalement celle-ci. « Saches qu’il ne se nourri que d’animaux et que je troquerais ma famille pour la sienne aveuglément. A part ma sœur, je crache sur toi et maman, vous n’êtes que des crapules qui ne savent même pas vous occuper de vos goss. Tu oses critiquer l’homme que j’aime, mais sais-tu seulement ce qu’est l’amour ! » Ma mère se mit à pleurer et mon père à trembler, non pas de peur, mais de rage, tous comme moi. Néanmoins, je lâchais celui-ci et comme si cela ne lui avait pas suffi, il s’attaqua de nouveau à Austin. « Tu vois ce que tu fais à notre famille, tu n’es que malheur et mort. Dis-toi qu’un jour mon fils va s’imprégner d’un autre, ce jour-là, je serais heureux de savoir qu’il ta fait souffrir, tu ne mérites que ça ! » Ma sœur se mit à pleurer, chose qui me fendis directement le cœur. Regardant froidement mon père, je m’avançais vers Amanda et elle se mit dans mes bras. « Ne t’approche pas de ma fille ! » Cria mon père, non mais, pour qui il se prenait c’était ma sœur !

Ma mère sanglotait dans son coin, comme si elle avait le cœur brisé. D’un coup, je regrettais amèrement d’avoir tout déballé, j’aurais du savoir que ce n’était pas une bonne idée. « Amanda, vas dans ta chambre ou sors d’ici, mais ne reste pas avec nous. » Dis-je à celle-ci. Elle attrapa sa veste et passa devant Austin, mais comme toujours, l’envie de provoquer mon père fut plus grande que toute et elle posa un bisou sur la joue de mon petit ami et dis simplement. « Je suis désolé. » Mon père changea brutalement de comportement, comme si tous le poids du monde venait de s’étaler sur ses épaules. « Comment ai-je pu mériter ça. Mon fils qui couche avec un mort, un vampire, tu es censé le tuer pas frisquetter avec. Je savais qu’il nous apporterait que des ennuis, c’est une monstruosité ! » Décidément, il avait tendance à chercher misère à Austin et je craignais que la patience de mon petit ami n’arrive bientôt à bout, car la mienne allait bientôt être déplacée. Les sanglots de ma mère commençaient à m’énerver sérieusement et je m’écriai furieusement. « La ferme ! T’es pas mieux que mon père ! » Cette fois, je sentais qu’une bagarre se préparais, car mon père venait de regarder Austin avec un air de dégout profond et surtout d’un regard prédateur. Il n’allait quand même pas oser !

Malheureusement pour moi, avec ma révélation j’avais totalement mis la pagaille dans ma famille et mit la merde en-même temps. Sérieux, j’aurais dû m’abstenir, ne pas révéler ses choses-là à mon père, j’aurais dû continuer à vivre dans le secret. Mais bon, je ne pouvais pas revenir en arrière, ce qui est fait est fait. Austin perdit patience, ce que je comprenais parfaitement, moi-même avait été moins patient que lui pour une fois. Je vis mon père regarder mon petit ami avec un air de prédateur, chose qui ne me rassura nullement. Certes, mon petit ami était un nouveau-né et donc un vampire plus fort que les autres, mais mon père, lui, avait l’expérience dans le sang. Combien de fois depuis ma mutation, ne c’était-il pas vanté de ses exploit à tuer des vampires de tout âge. J’eus alors peur, réellement peur pour lui. Alors que j’allais tenter de calmer la situation, sisi, je vous vous jure que j’allais essayer de le faire, Austin attrapa mon père et l’envoya valser dehors. Bon, là, c’était sûr la bagarre allait exploser. Ma mère hurla et moi, je me crispais d’angoisse. Tout cela était de ma faute. J’entendis les paroles de mon petit ami, courant de hors, il était déjà trop tard, mon père se lançait sur lui. J’assistais à la scène sans oser bouger, Austin avait pour l’instant le dessus, mais bien vite, il se retrouva sur le sol avec mon père essayant de lui arracher un membre.

Ni une, ni deux, j’enlevais mon tee-shirt mais n’eus pas le temps d’enlever le reste. Je prenais un gros risque, car même si j’apprenais à me contrôler, vu l’énervement dans le quel je me trouvais, je risquais de perdre le contrôle. Mais tramps pis, je devais risquer le tous pour le tous. Ma mère cria mon prénom, mais déjà je n’étais plus un homme et je m’élançais vers mon père. Mon regard était vitreux, rouge de haine, on ne s’attaquait pas à Austin sans en prévoir les conséquences. Fonçant dans le flanc de mon géniteur, j’enfonçais mes crocs dans sa cuisse. Je ne faisais pas le poids face à lui, j’en étais conscient, mais qu’importe quitte à crever aujourd’hui ce serait pour sauver celui que j’aime. Mon père lâcha Austin et fut projeter plusieurs mètres plus loin, ma carrure imposante se dressa devant Austin, mes grondements furieux ne laissaient rien présager de bon. Ma mère nous suppliait d’arrêter, en larme, je ne l’écoutais absolument pas. Toute la haine que j’éprouvais dirigeais mes fais et gestes. Mon père essaya de me contourner, boitant, je ne le laissais pas faire faisant barrage devant Austin. J’espérais au moins que mon petit ami serait légèrement reconnaissant par la suite, mais bon, ce n’était pas le sujet. La panthère s’élança sur moi et m’attrapa par la gorge, je roulais sur le côté avec mon père, alors que je sentais mon souffle se couper.

Evidemment, j’aurais dû me douter qu’il chopperait un endroit sensible. Je tentais de mordre celui-ci, mes griffes s’enfoncèrent dans la peau de mon adversaire, s’il continuait ainsi il allait vraiment finir par me tuer. Je ne faisais vraiment pas le poids, mais je méritais ce qui m’arrivait. Le faisant alors rouler sur le flanc, j’arrivais à me dégager, quelques gouttes de sang coulèrent sur le sol mais je me remis debout, aillant une certaine fierté. Je pouvais voir sur ses lèvres un sourire mauvais, il savait, il sentait que j’étais moins expérimenté que lui sous ma forme féline. Mes membres tremblaient, mais une fois de plus, je me positionnais devant mon petit ami. Mon père se figea alors, semblant totalement surpris mais il s’élança de nouveau. Il voulait vraiment la mort d’Austin, mais j’étais sûr que le côté animal de mon géniteur avait pris le dessus sur sa raison. Je me retrouvais une fois de plus à terre, mais cette fois, j’entendis plusieurs de mes os se briser. Ho putain, quel mal de chien ! Je tentais de me débattre, je tentais de survivre, essayant de protéger cet homme que j’aimais et qui pourtant, était bien plus fort que moi. J’entendis au loin des pleure, ma mère était écroulée sur le porche, je pouvais voir sa silhouette floue alors qu’une fois de plus j’étais entre les crocs de cet homme qui m’avait donné la vie.

J’avais une de mes pattes qui me faisait terriblement mal, j’avais du mal à respirer, mais qu’importe, je ne renoncerais jamais. Je posais mon regard bleu sur Austin, d’un air désolé de ne pas pouvoir le protéger. Si jamais je m’en sortais, je jurais de un me barrer de cette foutue maison, de deux, supplier Anna d’apprendre à me battre comme un vrai tueur.

J’étais vraiment mal en point, étrangement, dans un sens, j’étais fière de mon père il savait se battre. Mais bon, il aurait pu éviter de me démolir en beauté. Alors que je me faisais rétamé et en beauté, j’entendis la voix de mon petit ami et mon père me lâcha. Ma mère hurlait, non plus de peine mais de peur. Levant la tête, je tentais de me redresser péniblement. Mon père s’était immobilisé devant la femme qu’il aimait et mon petit ami, je sentais qu’Austin n’allait pas tenir longtemps. Me transformant de nouveau en humain, je sentis mes os se former douloureusement. Je transpirais, j’étais couvert de sang, mais je savais que mon corps allait s’en remettre. Me redressant difficilement, j’allais attraper la queux de mon père qui ne s’attendait pas à ça. « Papa, c’est bon, s’il te plait tout ça va trop loin… » Il hésita quelques instants, pourtant, il ne fit plus un pas en observant les dégâts qu’il m’avait infligé. « Je vais aller prendre mes affaires et je quitte la maison, mais sa suffit…Austin, lâche ma mère elle va faire une crise cardiaque. » Oui, le cœur de ma mère battait à une de ses allures monstre, j’avais beau détester mes parents à ce moment-précis, je ne désirais néanmoins pas la mort de ceux-ci. Passant près de mon père, je vacillais légèrement. Il avança vers moi mais je tendis la main. « Ne m’approches pas, saches que à partir d’aujourd’hui, j’ai plus de père ni de mère. C’est fini, tout ça a été trop loin. »

Mon père ne bougea plus de nouveau, je me contentais de le regarder froidement en montant les quelques marches pour pénétrer dans la maison. J’avais mal, terriblement mal et pas que physiquement. Je venais de réaliser l’ampleur du moment, le fait que je venais de tous perdre en quelque sorte. Pénétrant dans ma chambre, je me posais dans mon lit avec difficulté, ma jambe me faisait souffrir et ma gorge était lacérée de partout. Un humain normal n’aurait jamais survécu à de telles blessures, moi, je savais que je m’en relèverais. Certes, pour les os il allait falloir du temps, néanmoins, pour le reste mes blessures se soigneront relativement vite. Je n’avais pas vraiment pensé qu’Austin serait à présent en danger avec mon père, vu le regard que mon géniteur avait lancé, j’avais compris que la bataille était terminée et que j’avais perdu et de loin. Attrapant un boxer, j’enfilais celui-ci avec douleur et mis un pantalon ainsi qu’un tee-shirt. Je poussais par moment quelques cris de douleur étouffés, mon père ne m’avait vraiment pas raté. Je n’aurais jamais imaginé que cela aurait été si loin et surtout si vite. Je savais que mon père avait des principes, mais de là à vouloir tuer mon petit ami et me blesser pratiquement mortellement, décidemment je restais sur le cul. Attrapant un sac, j’entendis mes parents rentrés et aller s’enfermer dans la cuisine, je murmurais alors sachant qu’Austin savait m’entendre. « Tu peux entrer, je ne pense pas que la situation pourrait encore plus mal tourner. »

Posant mon sac sur le lit, je me mis à vider mes armoires, tout en essayant de ne pas trop faire de grimace. J’entendis mon petit ami arriver à grande vitesse, tournant la tête vers lui, je souris légèrement. « Fais pas cette tête-là Austin, ça aurait pu être pire… » Faisant alors une légère grimace, je dis dans un sourire sombre. « Enfaite non, je ne pense pas qu’on aurait pu faire pire…Bof, de toute façon fallait bien que ça arrive un jour, je n’allais pas lui cacher toute ma vie. » Attrapant mes affaires, je me dis qu’Anna allait bien m’accueillir quelques jours, le temps que je trouve un appartement, elle n’allait pas laisser un membre de sa meute dans la rue. En tous cas, ce soir je n’allais pas aller courir dans les bois, c’était une certitude. Fourrant des vêtements dans mon sac, j’allais ensuite chercher un gand de toilette mouillé histoire d’essuyer le sang sur mes blessures. Je soupirais en observant mon reflet dans le miroir, je dis alors tristement à l’encontre de mon petit ami. »Je suis désolé de t’avoir mêlé à tout ça…je ne pensais pas que ça allais tourner si mal. » M’appuyant sur mon évier, je respirais un coup et gémis. Finalement, j’avais surement quelques côtes cassées. J’hésitais à aller prendre une douche avant de partir, en-même temps, sortir avec du sang partout et un visage comme le mien allait attirer pas mal de regards. Je réalisais alors qu’Austin m’avait sûrement vu à poil, super, ce n’était pas vraiment ainsi que j’aurais imaginé qu’il découvre pour la première fois ma nudité. La porte claque à l’entrée et une voiture démarra, apparemment, mes parents avaient décidés de s’en aller le temps que je sois parti.

« C’est ça, barrez-vous bande de cons… » Retournant dans ma chambre, je souris à Austin, essayant de faire de l’humour, même si la situation n’était guère au rendez-vous. « Alors, je suis comment physiquement, plutôt canon non ? » Oui, faire de l’humour était une sorte d’échappatoire pour ne pas trop souffrir.

Je souris légèrement à Austin, oui, il s’en sortait bien mais je n’aurais rien laissé lui arriver, quitte à payer de ma vie. C’était donc sa l’amour, le vrai ? Celui pour qui on donnerait sa vie aveuglément, pour qui on défierait les plus fortes têtes baissées. Oui, je savais à présent que pour Austin, j’étais capable du pire comme du meilleur, même si pour cela je devais renier ceux qui m’avaient mis au monde. J’aimais ce vampire, plus que ma propre vie et j’en étais à présent réellement sûr. Je n’en avais que faire des avis, des préjugés, des qu’en diras-t-on. Tous ce que je voulais c’était lui et seulement lui, même si nous étions formés pour nous haïr, mon cœur battait au rythme de ses gestes. C’était ça le plus merveilleux dans cette histoire… « Je m’en sors bien, bon, c’est pas agréable mais je vais guérir rapidement. Tu devrais arrêter de me sous-estimer mon cœur, je suis bien plus coriace que tu ne peux le penser. » J’allais alors nettoyer mes plaies dans la salle de bain, enlevant le sang qui séchait déjà dans mon cou. Mes plaies étaient déjà fermées, mes os commençaient à se remettre en place avec certains craquements. Je m’excusais auprès de mon petit ami du comportement, à mes yeux, totalement impardonnable de mes parents. Certes, ce n’était pas le fait d’être homosexuel qui avait fait exploser les hostilités, mais bien le fait que je sortais avec un vampire. Qu’importe, mon cœur battait pour lui, je n’allais pas m’empêcher d’aimer pour leurs beaux yeux. « Ne dis pas de bêtises, il méritait bien ce vol plané, d’ailleurs j’ai adoré cette scène…tu es doué pour faire voler les panthères toi. »

Je ris à sa remarque, Austin nu ? Un rêve qui deviendrait réalité donc…Je me sentais déjà un peu mieux, le fait de plaisanter avec lui me faisais du bien, j’avais l’impression que rien à présent ne pouvais me séparer de lui. Je lui lançais un petit sourire pervers comme je savais si bien le faire. « Sa me donnes déjà des idées tout ça. » Et voilà, l’Alexandre, le vrai refaisait déjà surface. J’étais vraiment un cas totalement désespérant. D’ailleurs, le baiser d’Austin ne fit qu’augmenter ma température corporelle et mes ardeurs. Ne dit-on pas ; après l’effort le réconfort ? Répondant à son baiser, je fis une petite moue quand il interrompit celui-ci. Oui, un cas incurable…Je dis alors, tout en gardant mon visage très près du sien. « Tu me vois dans une maison plein de vampires… » Je déposais un baiser dans son cou tout en continuant dans un léger murmure. « …sous le même toit que toi… » Je déposais un baiser sur ses lèvres. « ….tu crois pas que c’est risqué. » Dis-je avec un petit sourire. Qui aurais pu croire que je venais de me battre avec mon père, quelques minutes avant, sous une forme animale. Personne. Avant qu’il ne puisse répondre, je capturais de nouveau ses lèvres avec les miennes pour un baiser doux et passionné, un de ses baisers que nous n’avions plus eux depuis pas mal de temps. Passant ma main dans ses cheveux, je l’attirais un peu plus vers moi. Ça y est, fermez les yeux, l’animal en moi était décidément déchaîné aujourd’hui.

Ecartant doucement mes lèvres des siennes, je dis avec un petit sourire amusé. « Va falloir que tu me soignes, ta nouvelle vocation sera d’être infirmier de ton petit ami. » Je me mordis doucement la lèvre, je tentais vainement de retenir ses idées peux convenables que j’avais en tête. Posant mon front sur le sien, je posais de nouveau mes lèvres sur les siennes, qui semblaient avides de celles de mon petit ami. Je finis par m’obliger à reculer en levant les mains comme un fugitif. « Je vais prendre une douche froide avant de partir, sinon, je sens bien que vampire nouveau-né ou pas, cette chambre va en voir des vertes et des pas mures ! » Effectivement, je devais absolument aller me calmer, sachant que mon petit ami ne se sentait sûrement pas prêt comme à chaque fois que je le touchais. J’allais dans ma salle de bain, n’aillant pas dis ça pour rire, preuve que j’étais totalement sérieux. Enlevant mes vêtements, j’allumais l’eau froide et que l’eau froide, il fallait que je calme mes ardeurs sinon je n’étais pas sûr de pouvoir me retenir. Oui, je vous l’ai dit, je suis un cas irrécupérable ! Puis bon, je suis quand même à moitié félin, en plus de ça j’ai le sang chaud…rien pour m’aider quoi ! Filant sous la douche, je frissonne légèrement en laissant couler l’eau froide sur mon dos. Je dis avec un petit rire amusé. « Je ne te proposerais pas de venir me rejoindre, surtout dans l’optique ou je suis actuellement. » Ben quoi, je pouvais toujours espérer non ? J’appuyais mon dos contre le mur froid de la douche, laissant l’eau couler sur moi, pourtant, rien à faire j’avais l’impression qu’une dose d’adrénaline venait de monter en moi furieusement.

« Et merde. » Dis-je dans un murmure, il manquait vraiment plus que ça. Tant pis, quitte à rester six heures sous la douche froide, je resterais six heures sous cette fichue douche ! J’entendis un léger craquement et ma jambe me fis brutalement mal, je grimaçais en silence mais déjà la douleur disparue et ma jambe me faisait beaucoup moins mal. Au moins, ma jambe c’était refaite toute seule, mes côtes me faisaient encore souffrir mais c’était soutenable. Passant une main dans mes cheveux trempés, je me dis que finalement, l’idée d’aller habiter chez les Cullen le temps que je trouve un logement n’était pas si bête. Après tout, je serais ainsi beaucoup plus proche d’Austin, Anna verrait également qu’il m’aidait énormément. J’entendis un bruit dans la salle de bain, ouvrant légèrement le rideau, je posais mon regard sur Austin.

Sa petite chose fragile ? Pas sûr que je prenne ça pour un compliment, je n’étais pas petit et encore moins fragile. Heureusement, je savais qu’il rigolait, en-même temps vu l’état des choses c’est vrai que j’avais l’air assez fragilisé par la bagarre. Face à lui, j’étais vraiment une petite chose fragile, mais j’essayais de ne pas trop y penser. Avec le temps, j’allais apprendre à devenir bien plus fort, plus agile, bref, une vraie panthère digne de ce nom. Ce jour-là, je reviendrais faire un petit coucou à mon paternel, histoire de lui mettre la raclé de sa vie ! Mais nous n’y étions pas encore, oui, j’allais devoir beaucoup m’entrainer avec ma meute, me surpasser plus que de raison et laisser l’animal parler en moi. « Comme je suis gentil, je suis effectivement ta petite chose fragile qui gardes ses mains dans ses poches. » Chose qui je l’avoue, ne serait pas si difficile que ça vu mon comportement actuel. Non, il y avait certains trais de caractères qui étaient plus visibles que d’autres, certaines pulsions que j’aurais dû mettre dans ma poche, mais bon, si je l’aurais fait je n’aurais plus été Alexandre Stanford. Mon petit ami me fit un regard qui réveilla en moi quelques idées, des idées je vous l’assure qui allait hanter ma meute pendant pas mal de temps. Oui, j’étais sûr qu’Austin me réservait des surprises hors du commun, le fait simplement qu’il soit un vampire laissait imaginer que cette première fois me mettrais complètement K.O. Oui, Austin me connaissait assez pour savoir que de un mes hormones me travaillaient dix fois plus depuis que j’avais muté, de deux que j’étais un, comme dire, qui déjà à l’époque humaine avait tendance à ne pas pouvoir s’empêcher d’avoir l’esprit totalement tordu.

Peur de me retrouver dans le même lit que lui ? Effectivement, il y avait beaucoup de ça aussi. « Me retrouver dans le même lit que toi viendrait à dire qu’il n’y aura plus de lit après dix minutes. » Imaginez déjà deux vampires ensembles, les murs ont du mal à tenir. Mais un nouveau-né et un modificateur dans le même lit, je ne donnais pas chère de la pièce en question. Nous n’étions quand même pas des animaux, quoi que…dans une pareille situation, j’avais tendance à ne pas penser à ce qui pouvait m’entourer, puis, faire mal à Austin était pratiquement impossible. Certes, je ne suis pas humain et ma force est plus élevé que la normal, mais pour blesser réellement un vampire il fallait que je me transforme. Hors, croyez-moi, je ne comptais pas me transformer ce jour-là. « J’avoue, être tous les jours avec toi risquerait bien de devenir une tentation permanente…et tu sais bien que pour résister à la tentation j’y cède sans scrupule. » Ma température corporelle augmenta d’un cran, une fois de plus j’étais dans tous mes états. Austin avait vraiment cette emprise sur moi, qui par moment était totalement incontrôlable. En-même temps, avec mon petit ami il suffisait que je pose mon regard sur lui pour avoir des idées peux convenables. Son doigt passa sur mon dos, provoquant un frisson sur ma peau. Non, une douche froide allait calmer mes ardeurs, il le fallait sinon je ne répondais plus de moi. Je rigole légèrement à sa phrase, tant que c’était lui mon infirmier ce serait un pur régal. « Tu risquerais bien d’être surpris. »

Sous la douche, je tentais de calmer mes pulsions belles et bien présentes à mon grand regret. A mon avis, j’allais finir ma vie sous l’eau froide. Alors que j’étais appuyé sur le mur de la douche, j’entendis un petit pas discret pénétrer dans la salle de bain. Curiosité obligé, j’ouvre légèrement le rideau et je vois mon petit ami, celui-ci me dit que j’avais gâché la surprise, qu’il n’allait donc pas venir. Il fit alors demi-tour, puis, me refaisant face il m’assura rigoler. Enfaite, j’étais légèrement sous le choc, ne m’attendant pas à cette réaction d’Austin. « Tu… » Mais je le vis alors se déshabiller et cette fois j’étais carrément sur le cul. Il était vraiment en train d’enlever ses vêtements ? Je ne pus m’empêcher de le dévorer des yeux, moi qui tentais de me calmer, j’étais vraiment mal parti pour y arriver. Il faudrait que je me batte plus souvent avec mon père, histoire d’apprécier des moments ainsi. Je regagnais ma douche, passant une main sur mon visage. Du calme, ne pas sauter dessus, ne pas…Trop tard, Austin m’avait rejoint à vitesse grand V, collant son corps contre le mien. Au départ, son baiser fut hésitant, je tentais tant bien que mal de ne pas brusquer les choses et de le laisser prendre le contrôle de la situation. Je savais parfaitement bien que c’était assez dur pour lui, mais croyez-moi j’avais aussi dur que mon petit ami mais pour une tout autre raison. Mes mains dans ses cheveux, mon cœur battait à une vitesse étonnante, même l’eau froide semblait devenir tiède sur ma peau brûlante.

Après un baiser hésitant, je sentis la langue d’Austin se faire plus présente, ses mains sur mon bassin pour que mon corps fut collé au sien. Sa en était fini de ma retenue, ce simple contacte me fis perdre mes moyens. Je ne pensais même plus à la douleur qui parcourrais mes côtés, enfaite, je ne pensais plus à rien juste à lui et ce corps si parfait qu’il possédait. Je tentais vainement de rester sage, néanmoins, je collais le d’Austin contre le mur, avides de ses lèvres, les miennes ne décollaient pas de celles-ci. Laissant mes mains caresser ce corps dont j’avais tant rêvé, je finis par éloigner mon visage du sien. Oui, il faut bien que je respire de temps en temps. J’en profitais pour sourire légèrement et de lâcher. « Attend, laisses moi me calmer parce que là je suis à deux doigts de me jeter sur toi. » Pour une fois que j’étais raisonnable, contre ma volonté certes, mais bon je savais que pour mon petit ami c’était un acte qu’il craignait assez. Plongeant mes yeux dans les siens, j’avais le couple soufflé par l’excitation. Mes mains sur sa nuque, je tentais une fois de plus de me calmer. Si seulement mes parents savaient ce qui se passait dans leur douche, ils feraient une crise cardiaque. Cette idée raviva cette flamme que je tentais vainement d’être en moi, plongeant de nouveau mes lèvres sur les siennes, je collais mon corps contre le sien dans retenue. Il fallait vraiment que je fasse un travail sur moi-même, sauter sur ton petit-ami ainsi n’est pas convenable, quoi que.

Bon, oui, il avait raison, garder mes mains dans mes poches était totalement impossible avec moi…J’avais vraiment un esprit malsain et perverti par ma jeunesse, bon, comme beaucoup de mecs de mon âge, mais quand même. Je tirais la langue à Austin, cela ne servait à rien que je réplique il avait tout à fait raison. Il me dit alors que si j’avais peur pour le lit, qu’il nous restait toujours la forêt. Le pire, c’est que dans son regard je vis qu’il était tout à fait sérieux. En même temps, étant comme nous étions, un jour ou l’autre la forêt allait y passer également. De toute façon, j’étais sûr qu’une fois que j’aurais gouté aux joies du corps d’Austin, je ne pourrais plus m’empêcher d’en réclamer d’avantage. Je sais, je suis homme perfide et complètement obsédé par les joies du sexe, mais que voulez-vous, j’assume totalement. « Je ne suis même pas sûr que la forêt pourrait résister à nos relations purement…bestial dirons-nous. » Je ricanais légèrement, car un vampire avec un modificateur, je n’étais pas sûr que beaucoup de douceur émane d’un tel mélange. Même si j’y mettais toute la volonté du monde, je risquerais bien de très vite oublier l’humain en moi et de laisser plutôt place au félin qui m’abritait. Mais bon, avec Austin je ne risquais pas grand-chose, avec un humain par contre j’aurais sûrement du me retenir. Quoi que, si je le voulais je pourrais lui faire mal, mais il pourrait me faire bien pire encore. D’ailleurs, je préférais ne pas trop y penser, ce n’était vraiment pas le moment.

« Je suis pleins de ressources, tu verras par toi-même. » Dis-je avec un petit air provocateur. Mais apparemment, je n’étais pas le seul à bouillir de l’intérieur, car très vite et pour mon plus grand plaisir, Austin m’avait rejoint sous la douche. La chaleur monta alors de cinq crans d’un coup, oui, nous dirons que l’eau froide ne l’était plus spécialement en tombant sur nous. Au départ, nous essayions d’être doux tous les deux, contrôlant nos envies, notre force. Je pouvais sentir que les gestes de mon petit ami étaient métrisés difficilement, mais très vite, cela me sortis de la tête. Au diable le contrôle, mes pulsions d’abords. J’essayais alors de me calmer, vainement, car quelques secondes plus tard j’étais de nouveau en train de jouer avec sa langue. Ben voyons, pour ce qui est du self-control, j’avais un zéro sur vingt ! Austin inversa alors la situation, me plaquant contre le carrelage, je sentis celui-ci se fendre sous le choc. Une légère douleur traversa ma colonne vertébrale, mais je n’y fis que très peu attention. Ses lèvres dans mon cou, sa main sur ma nuque qui serrait légèrement réveilla en moi une pulsion bien plus primitive, bien plus dangereuse. Mes pupilles se dilatèrent légèrement, ma main trembla doucement, je tentais de refouler cette panthère qui en quelque sorte se sentait menacée par cette position. Posant une main sur sa nuque, je serais sans douceur, n’aillant plus réellement toute ma tête. Laissant celle-ci glisser dans son dos, j’enfonçais avidement mes ongles dans sa peau, car contrairement aux êtres humains, mes ongles pouvaient griffer sa peau dure comme le cristal.

Je le sentis mordiller mon cou, je me crispais alors, près à réagir si jamais il perdait encore plus le contrôle de ses gestes. Soudainement, Austin recula, son regard n’était plus celui de mon petit ami mais bien celui d’un prédateur…et malheureusement, j’étais dans le même état que lui. L’attrapant par les épaules, j’inversais de nouveau la tendance, finissant d’achever le mur qui était déjà fissuré, quelques morceaux de plâtres tombèrent sur le sol. Collant mon corps contre le sien, je serais de nouveau sa nuque avec une force impressionnante. Je devais m’arrêter, maintenant, tout de suite ! Mes tremblements c’étaient accentués, je perdais la raison, mes yeux semblaient prendre petit à petit une couleur bleuté. L’embrassant fougueusement, plutôt bestialement que tendrement, je finis par m’arracher à lui et à sortir en vitesse de sous la douche. Je faillis glisser sur le sol, me rattrapant de justesse, je me pliais en deux en tentant de respirer profondément. « Stop, stop ! » Dis-je en deux grondement, oui, je grognais. Je tentais de ralentir ma mutation, de l’empêcher de se faufiler en moi pour me transformer, chose pas facile du tout. J’étais en colère, pas contre Austin mais contre moi-même, je n’avais pas réussis à me contrôler. « Et merde ! » Envoyant mon poing dans le miroir, ce n’était pas mon comportement humain qui parlais mais bien l’animal. Je n’étais même pas capable de faire l’amour avec mon petit ami, sans avoir une envie folle de l’égorger et de muter en panthère, super ! Malheureusement, je n’avais pas été le seul à perde le contrôle. Reprenant doucement mon calme, je finis par dire dans un petit rire nerveux. « Ça va, pas trop secoué ? On a réussis à pas s’entre-tuer, c’est déjà ça non ? »

Oui, dans un sens nous avions fait un énorme pas en avant, même si c’était sur le point de tourner en un vrai carnage. Mais bon, j’avais réussis à calmer le jeu en volant hors de la salle de bain, car oui, vu le bond que j’avais fait on aurait pratiquement dis que je volais. Passant une main dans mes cheveux, le sol était trempé autour de moi et je remarquais qu’enfaite, Austin et moi-même avions totalement explosé le tuyau de douche…ha ben, de mieux en mieux. « Oups, mes parents vont avoir une piscine privée. » Je m’étais légèrement calmé, j’avais donc repris ma bonne humeur et mon humour légendaire pour détendre cette atmosphère tendue. Me tournant vers mon petit ami, je souris avec amusement. « Toi, tu as bien faillis me bouffer ! »

Lui ? Savoir se contrôler ? Mouai, je n’en étais pas si sûr que ça. Je me contentais de lui lancer un petit regard moqueur, je n’avais pas besoin de mots pour m’exprimer. Bref, à vrai dire je n’étais pas mieux lotis que lui vu l’état de la salle de bain. Le mûr était pas mal amoché sous la violence de note envie mutuelle, dire que mon père venait juste de la refaire, j’étais quand même heureux d’avoir amoché celle-ci. Ma première leçon de vie fut très instructive ; pour faire l’amour avec un vampire il vaut mieux savoir se contrôler et des deux côtés. Malheureusement, cela n’était vraiment pas notre cas, la preuve en était. Alors que lui était tenté de mordre mon joli petit cou, sa main serrant ma gorge. Pour ma part, j’étais tenté de lui arracher la tête de ses épaules, ma main serré avec force sur sa nuque. Nous n’étions pas prêt et cela était évident, aussi bien lui que moi étions dangereux dans nos gestes. Dirigés par nos instincts, nous ne semblions plus avoir connaissances, laissant les prédateurs en nous parlés à la place de nos sentiments. Il fallait que cela cesse avant qu’une bagarre éclate. Avec un courage monstre, je finis par sauter hors de la douche, manquant par la même occasion de m’éclater les fesses à terres. Une mutation était en vue, heureusement, me défoulant sur le miroir, j’arrivais à stopper celle-ci. Oui, nous avions faillis dépasser cette ligne rouge, cela aurait pu très mal finir et je ne me le serais jamais pardonné. « Oui, j’avoue c’était vraiment très limite. » Poussant un petit rire nerveux, j’observais Austin sous la douche, malgré ma résistance, j’avais toujours cette envie folle de lui.

Détournant mon regard de ce corps tout à fait parfait, j’examinais les dégâts que nous avions causés. Carrelage démolis, douche cassée, de l’eau partout sur le sol…Bref, nous n’y étions pas allés de main morte, mais qu’importe. Austin me dis qu’il espérait que nous soyons partis avant l’arrivée de mes parents, un sourire amusé se dessina sur mes lèvres, comme si j’étais fière du carnage que nous avions déclenchés. « Moi, j’aimerais bien voir leur tête… » Bon, en-même temps il était effectivement judicieux de quitter les lieux avant l’arrivée de mon père, Austin, moi et mon géniteur avions assez laissé éclater notre colère pour aujourd’hui. M’appuyant légèrement sur le rebord de l’évier, je tentais de ne pas sauter de nouveau sur mon petit-ami. J’étais resté sur ma faim, chose que je n’avais pas du tout l’habitude de faire. Je fis alors remarqué à celui-ci qu’il avait failli me bouffer, il me fit également me souvenir que je m’étais amusé à lui griffer sauvagement le dos. Je poussais un petit rire amusé, plongeant mon regard dans le sien. « Oups…navré. » Ses mots sonnaient faux, car je ne l’étais pas du tout. Enfaite, c’est sûrement sadique à dire, mais j’avais adoré cette sensation de sauvagerie. J’avais aimé sentir mes ongles entamer sa peau, j’avais aimé sentir ses lèvres sur mon coup. Cela ne m’étais jamais arrivé, en général je suis plutôt doux durant cet acte précieux entre deux partenaires, mais là, j’étais différent, j’avais changé. Austin s’approcha alors de moi et posa un baiser sur mes lèvres, ce qui ranima la flamme en moi que je tentais de contenir. « J’aime pas rester sur ma faim, mais effectivement, c’est plus sage de tenter l’expérience quand…nous serons calmés. »

Je fis néanmoins une petite moue, cette tête d’enfant à qui on enlève des mains son jouet préféré. L’envie ne m’avait toujours pas quitté non plus, mais si nous voulions restés en vie, il était préférable de nous rhabiller rapidement. Je m’approche de nouveau d’Austin, collant légèrement mon corps contre le sien, posant, cette fois avec douceur, ma main sur sa nuque. Je déposais un baiser sur ses lèvres, un baiser que je voulais plus calme, plus simple. Mais très vite, je dus m’arrêter et je dis avec caprice. « Je vais aller enfiler des vêtements, avant que le reste de la salle de bain y passe et nous avec ! » Posant un léger baiser sur ses lèvres, je me dirigeais vers ma chambre, attrapant une serviette de bain par la même occasion. Essayant le peu d’eau qui restait sur moi, j’enfilais des vêtements simples et un jeans pas trop serrant pour plus de confort dirons-nous. J’attrapais alors mes sacs et lançais à mon petit-ami. « Tu sais quoi, finalement je vais accepter ta proposition de loger chez toi le temps que je trouve une maison convenable et surtout…solide. » Une petite pointe d’humour dirigé vers notre couple. En même temps, toutes les maisons du monde ne pourraient pas tenir debout si la prochaine fois était aussi…sauvage. En même temps, j’allais devoir trouver une maison assez grande pour accueillir ma sœur avec moi. Et oui, ma petite sœur avait toujours exigé qu’une fois que je déménagerais, qu’elle me suive loin de nos parents…

Sortant de la maison avec Austin, j’eus soudainement l’impression d’étouffer, comme si l’air de Forks m’était devenu, comment dire, abominable. Je me tournais vers mon petit ami et lâchais, comme ça, sans raisons. « On part en voyage ? Toi et moi, une semaine, loin de tous. Je ferais en sorte que tu n’ailles pas bouffer des humains, on se trouvera un endroit isolé. » Ben bravo Alex, t’es vraiment le pro de l’improvisation, mais en plus des demandes exclusive, tu ne veux pas lui demander de t’épouser non plus !

Moi, chercher les ennuies ? Non, pas du tout. Bon un peux. Ok, beaucoup, surtout quand il s’agissait de mes parents. Même en étant humain, j’avais tendance à foutre mon père hors de lui, cela par simple plaisir. J’adorais le voir devenir tout rouge, gonfler les muscles, hurler jusqu’à ne plus avoir de voix ! Mais bon, maintenant à passais à ce comportement puis fonçait droit sur mon petit-ami, chose que je n’appréciais guère. « Je ne cherche pas les ennuies, c’est les ennuies qui me collent à la peau. » Le pire, c’est que c’était tout à fait vrai, depuis ma transformation les ennuies semblaient peser sur mes épaules. Mon petit ami était un vampire, mon ex semblait vouloir me récupérer, une panthère de ma meute voulait foutre la merde dans mon couple, mon alpha n’appréciait pas ma relation avec Austin, mes parents détestaient Austin et maintenant je partais de la seule maison que j’avais connu. Bref, je commençais à en avoir mon lot de malheur. Apparemment, Austin ne croyais pas vraiment au fait que j’étais navré d’avoir griffé sauvagement son dos. Haussant un sourcil, je pris un petit air innocent qui sonnait littéralement faut. Décident qu’il était temps d’aller m’habiller, je finis par remettre des vêtements sur moi, histoire de ne pas sortir à poile et de dévoiler mon anatomie à tous les voisins. J’acceptais alors son invitation à aller chez lui quelques temps, n’aillant pas spécialement envie de me retrouver chez un membre de ma meute. Quoi que, je suis sûr qu’Andrew aurait été le premier à se proposer. Mais bon, pour éviter tous dommages dans mon couple, je préférais encore mieux vivre entouré de vampire.

Après un léger baiser, Austin me pris contre lui sans serrer comme sous la douche, cette fois, nos gestes étaient contrôlés et beaucoup plus agréables, beaucoup plus doux. Ainsi, nous allions nous trouver un bunker…nous…c’était étrange comme sensation. Un partage, une vie que nous partagions depuis trois mois maintenant, ensembles contre le monde entier. Je souris calmement, une légère étincelle dans le regard. Si un jour on m’avai dit que je serais heureux avec un vampire, j’aurais explosé de rire et envoyé balader la personne, surtout après avoir vécu quatre ans avec une fille. Certes, j’avais toujours su que je n’étais pas spécialement attiré par les demoiselles, mais réputation oblige, j’avais gardé le silence et passé outre mes envies. « Oui, un Bunker c’est pas mal comme idée… » Je lui fis un petit clin d’œil et ensemble, nous sortions de cette maison qui m’avait vu grandir et évolué. Je propose alors, brusquement, à Austin de voyager une petite semaine loin de tout histoire d’être simple nous deux, de ne plus penser à rien. Il parut alors surpris, prit de court je le comprenais parfaitement et cru qu’il allait refuser. Pourtant, pour mon plus grand plaisir, il accepta. « Bien sûr que je suis sérieux, tu m’as déjà vu plaisanter… » Je souris avec amusement et posais un baiser sur ses lèvres. « Une idée de la destination ? » Oui, parce que j’avais beau proposer des idées folles, je faisais toujours le travaille à moitié. Je lâchais la première chose qui me venais à l’esprit, pour après et seulement après me demander ou aller, combien de temps, bref, du Alex tout cracher.

J’entendis alors une voiture pénétrer dans la rue, celle-ci s’arrêta juste devant la maison et mes parents en descendirent. Observant les vêtements trempés de mon petit ami, je lus sur le visage de ma mère et de mon père les questions qui trottaient dans leur petite tête. Ils furent également surpris de voir mes sacs. Quoi ? Pensaient-ils que je blaguais quand j’avais dit quitter la maison ? « Nous nous sommes permis de prendre une douche, bonne journée. » Dis-je avec un sourire mesquin sur les lèvres. « Tire-toi rapidement Austin, je te rejoins chez toi dans une vingtaine de minutes, le temps de faire le trajet. » Posant un baiser sur ses lèvres, je pus sentir le dégout émaner de mes parents. Passant devant ceux-ci, je montais dans ma voiture direction une vie de liberté et pleines de sensation.