A peine avais-je claqué la porte d'entrée derrière moi que je balançais mon sac à travers le salon... bien ce ne soit pas dans mes habitudes là j'étais réellement pressée. Rox me fit la fête comme tous les soirs je m’agenouillais sur le sol pour le caresser quelques instants. Il était un véritable soutien dans cette ville, peut-être vrai mon seul véritable ami et confident... Même si je commençais à trouver mes repères la Grèce me manquait, ma famille me manquait. C'était vraiment un merveilleux cadeau de bienvenue de la part de mon père. Sans lui je serais certainement déjà rentré chez moi ! Pourtant quelques temps auparavant j'avais faillis le perdre. Il m'arrivait parfois d'y penser et d'avoir des sueur froide. La drame avait échappé de justesse… Je jetais un coup d’œil sur l’heure… En retard ! Oui là j’étais réellement en retard ! Je me levais et courais jusqu’au placard à la recherche de la laisse… Mais qu’est-ce que j’avais bien pu en faire ? Non sincèrement j’avais l’impression que le sort s’acharnait sur moi et ce n’était vraiment pas le jour. J’avais rendez-vous il y a exactement cinq minutes avec Alenzo… Et mince. Bon d’accord ça c’est plutôt dans mes rêves, disons que j’avais rendez-vous avec lui au sujet de Rox’ pour une petite visite. Mais n’importe quel prétexte était bon pour le voir ! Il hantait mes pensées depuis ce fameux jour où j’avais croisé son regard ! Il me plaisait, il était si gentil et à la fois si intriguant... Je mis enfin la main sur la laisse et fis un pas de travers et je me retrouvais sur les fesses dans le couloir. Je prenais une grande inspiration, ce n’était pas le moment de piquer une crise, vraiment pas ! J’attachais donc mon chien et jetais un coup d’œil dans le miroir. J’étais terriblement quelconque, j’entendais déjà la voix de ma mère résonnait dans ma tête. Je portais un simple jean, avec des bottes noirs et un maillot marine avec ma veste par-dessus, mes cheveux étaient négligemment relevé avec un elastique en chignon. Tant pis. Je saisis mes clés et sortais... avant de revenir ... Rox' j'avais oublié Rox ! Je lui fis un petit sourire : _" Désolé."

Me voilà enfin devant la porte du cabinet vétérinaire. J'hésitais un court instant mais un petit bruit de Rox me ramena à la réalité. Il fallait prendre son courage à deux mains, je poussais donc la porte et entrais. L'endroit semblait terriblement calme. Pas de trace d'âme qui vive. J'avançais doucement, regardant autour de moi. Rox' lui sentais déjà le sol à la recherche d'une odeur familière. Pour ma part je jetais des regards un peu partout ! Mon regard se posa sur une annonce... J'entendis un bruit derrière moi. Je me retournais et nos regards se croisèrent une fois de plus. J'eus un instant le souffle coupé comme toujours. Le chien lui vient se coller contre moi, comme le signe du souvenir de sa dernière visite ici. Je lui fis un grand sourire : _" Bonjour."

Debout devant ma table d’observation, je faisais mine d’occulter un hamster qu’une fillette et sa maman venaient de m’apporter. Sérieux, elles voulaient que je sauve ce petit animal maigrichon et minuscule. J’allais faire quoi moi ? Je pouvais à peine le toucher du doigt de peur de l’écraser, pauvre petite bête. Mais bon, j’étais vétérinaire et le regard de la petite fille était embrumer par la tristesse de ses jeunes années. J’observais le petit hamster noir, puis, je posais mon regard sur la mère qui semblait comprendre que je ne pouvais rien pour lui…Quoi que ! Un des hamsters du cabinet avait mis bat, dans le lot, je savais qu’il y en avait un identique à celui-ci. « Ha, je sais ce qu’il lui faut, il va guérir tous de suite. » M’écriais-je, heureux de mon idée totalement farfelue et stupide. Au moins, la petite fille ne serait plus malheureuse. Prenant le hamster avec moi, je me dirigeais vers une pièce isolée et attrapais le deuxième. Plaçant le malade dans une petite cage isolée, je me dis qu’il n’en avait plus pour très longtemps et que j’allais malheureusement devoir abréger ses souffrances. Bref, me dirigeant de nouveau vers le cabinet, je souris fière de moi. « Et voilà, il est tout beau tout neuf et en super santé. » Je vis le visage de la fillette s’illuminer d’un coup, prenant la mère à part, je lui expliquais l’échange et elle me remercia de tout cœur. Voulant payer la visite, je refusais n’aillant pas fait grand-chose à part échanger deux animaux. Quelques instants plus tard, elle sortait de la salle, étant sur mes talons. « Je vous souhaite une bonne journée et un bon rétablissement à boulette. » Boulette…qu’elle drôle de nom pour un hamster.

Au moment où elle passa devant moi, je sentis une odeur que je connaissais tellement bien. Une odeur de lavande, mélangée avec la rosée très tôt du matin. Passion, nom que j’adorais particulièrement. Si mon cœur pouvait battre, il aurait battu à cent à l’heure. Mon regard croisa le sien et je souris doucement, une douceur que je n’exprimais qu’en sa présence. Cette humaine avait vraiment le don de me faire vibrer, de me faire flancher face à ce petit bout de femme qu’elle était. Je m’approchais alors d’elle, c’était aujourd’hui qu’elle venait faire une visite de routine pour Rox, un chien que j’avais sauvé d’un accident de voiture. « Bonjour Passion, comment va Rox aujourd’hui. » M’agenouillant, je caressais doucement le petit animal, essayant de ne pas respirer de trop l’odeur du sang qui coulait dans les veines de la jeune femme. Lui faisant signe de me suivre, nous pénétrions dans la salle et j’invitais Passion à mettre son chien sur la table. « Comment va l’appétit de notre petit ami. » Dis-je en essayant de ne pas trop fixer la jeune femme, même si je devais bien l’avouer c’était chose difficile. Même habillée ainsi, je trouvais cette fille totalement irrésistible. Malheureusement, je m’étais juré de ne jamais tomber amoureux et encore moins d’une humaine, j’avais trop peur de lui faire du mal. Lavant mes mains, je plongeais de nouveau mon regard dans celui de la jolie brune. Son visage grec me faisait complètement chavirer. Non ! Je devais me concentrer sur le chien. Me mordant légèrement la lèvre, je baissais de nouveau les yeux étant quelque peu mal à l’aise. Je ne pouvais pas nier avoir des sentiments pour elle, même si je ne voulais l’admettre, c’était totalement évident. Bref, j’étais dans la merde !

Passion me remercia une fois de plus pour avoir sauvé son chien, elle n’arrêtait pas de me dire merci. Je souris avec amusement, si seulement j’avais su ce que ce chien aurait représenté dans ma vie, je me serais sûrement abstenu et j’aurais laissé mon confrère s’en occuper. Pourquoi ? La peur, tous simplement. La peur de me lancer, la peur de lui faire du mal, d’ouvrir mon cœur. Si seulement elle savait ce que j’étais, si seulement elle imaginait le danger que je pouvais représenter pour elle. J’aurais aimé être différent, mais à ce moment-là, rien n’aurait été pareil. Oui, je ne l’aurais jamais rencontré, après tous, j’avais pratiquement mille ans. « De rien, c’est mon travail, tu n’as pas à me remercier. » Je me mis à observer le chien, prenant soin de lui faire quelques examens. Néanmoins, mon visage restait figé, la nervosité se faisait sentir. Je commençais à avoir soif, je devais absolument me contrôler. Passion me demanda alors si tout allait bien, oui, vu la tronche que je tirais elle devait se poser des questions sur son chien. « Oui, oui, ne te tracasse pas, Rox est en très bonne santé. Je vais néanmoins lui faire son rappel de vaccin, comme ça tu seras tranquille. » Grattant l’oreille du chien, je souris à Passion et me retourna. Un courant d’air pénétra dans le cabinet et je me crispais brutalement, l’odeur de son sang venait de m’arriver à la tronche de plein fouet. Non, non et re non. Je restais immobile quelques instants, tournant le dos à la jeune fille, mes yeux étaient devenus beaucoup plus sombres que quelques secondes auparavant. Malheureusement pour moi, Passion avait un sang qui m’attirait grandement, sûrement à cause des sentiments que j’éprouvais pour elle.

Je toussote légèrement et prend les vaccins dans ma main, bloquant ma respiration, je m’avançais vers le petit animal qui allait devoir avoir deux petites piqures. « Allais courage petit père, ça va aller. » Oui, je parlais également aux animaux, étant plongé toute la journée avec eux j’en avais pris l’habitude. Posant une main sur la nuque de l’animal, évitant ainsi qu’il se retourne pour me mordre, j’enfonçais rapidement l’aiguille dans sa cuisse. Je fis la même chose dans l’autre et caressa le chien. « Ben voilà, tu es aussi courageux qu’un doberman. » J’évitais de regarder Passion, car si jamais elle croisait mon regard, elle aurait pu remarquer la différence de couleur. Jetant les vaccins dans la poubelle, je me tournais une fois de plus vers elle et malheureusement, mon regard croisa le sien. Je fis mine de rien, comme si rien n’avait changé. « Ton chien est costaud, il se remettra vite de son accident tu sais. Sinon, toi ça va ? » Je tentais désespérément de changer de conversation, d’éviter qu’elle se pose trop de questions. « Ta vie à Forks n’est pas trop pénible ? » Oui, cette ville devait paraitre ennuyeuse comparé à la Grèce, pays qui avait vu ma venue au monde, enfin, l’ancienne Grèce donc Constantine. J’avais été autrefois le prince de ce pays, combattant pour sa liberté, combattant pour mon peuple. Cette époque était tellement lointaine, tellement ailleurs…A présent, j’étais un vétérinaire de Forks âgé de neuf cents ans, enfermé dans le corps d’un jeune homme de vingt-cinq ans…Chouette non ?

Je ne savais plus quoi dire, ni quoi faire. Je ne voulais pas la laisser partir, pourtant, j’avais peur de me rapprocher d’elle. Edward m’avait conseillé de me lancer, d’aller de l’avant et d’enfin ouvrir mon cœur. Qu’il était temps de ne plus penser aux passé…Comment faire quand on a si peur d’aimer ? Si peur de souffrir, mais également peur de faire souffrir en retour. Voilà une bonne question. Passion me dit qu’elle allait bien, mais quelque chose sonnait faux dans sa voix, avec le temps j’avais appris à reconnaître un mensonge. J’avais vu juste, car suite à ma deuxième question, elle m’avoua avoir le mal du pays. Comme je la comprenais, la Grèce était un pays tellement beau, tellement doux, il me manquait atrocement. Je rêvais d’y aller de nouveau, de faire un voyage même de quelques jours pour retrouver mes racines. Maintenant, je ne pouvais pas y retourner maintenant, pas tant que je ne savais pas toute ma famille en sécurité. Passion me demanda si moi j’allais bien, me retournant mes questions. Je souris légèrement. « Ho moi, tu sais, ça va et sa viens. J’ai une grande famille, donc il est rare que je m’ennuie avec eux. » Oui, entre Rosalie et Emmett, mes deux nièces, Alice et Jasper, Bella et Edward, Austin et enfin mes parents, je n’avais vraiment pas le temps d’ennuyer. Si seulement je pouvais tous lui dire, si seulement je pouvais partager mes souvenirs de cette ancienne Grèce qui me manquait. Me mordant légèrement la lèvre, je finis par me dire qu’Edward avait raison, qu’il fallait peut-être que je pense à avancer et que j’arrête de me fermer.

Prenant mon courage à deux mains, je levais les yeux vers elle et dis d’une voix qui se voulait assurée. « Uhm, maintenant que Rox est guéri je peux considérer qu’il n’est plus un patient du cabinet…donc, je pense que je peux te faire une proposition sans vexer Rox bien sûr. » Mais va-y, arrêtes de déballer tes conneries et jettes toi à l’eau au lieu de parler de vexer un chien…sérieux, je fais de la peine dans ses moments-là. Pour ma défense, je n’avais jamais invité une fille à boire un verre. « Je…sa te dirais d’aller boire un verre avec moi ? Je sais que je suis peut-être pas le meilleur des hommes, mais bon, j’ai sauvé ton chien alors pour me remercier accepte. » Tu t’enfonces là…A mon avis, à cause de la soif de sang j’avais tendance à dire des bêtises monumental. Non, il fallait que j’arrête de me voiler la face, j’étais con tous court. Passant une main dans mes cheveux, je ris nerveusement. « Je ne suis pas très doué pour ce genre de déclaration, tu l’auras sans doute remarqué. En gros, veux-tu boire un verre avec un pauvre vétérinaire ? » Voilà, pourquoi te compliquer la vie alors qu’une simple phrase résout tous. Souriant à Passion, j’espérais secrètement qu’elle accepte mon invitation. Oui, même un vampire aussi vieux que moi peux être nerveux devant une fille de vingt ans et une humaine en plus !

A une époque, j’étais fort doué pour parler aux femmes, à vrai dire je n’avais pas d’effort à faire puisque en étant prince, j’avais pas mal de monde à mes pieds. Mais avec le temps, j’avais complètement oublié l’effet que ça faisait. A la perte de ma sœur, quand j’ai été transformé en vampire, je me suis juré de ne plus jamais ouvrir mon cœur. Que seul Athénaïs serait propriétaire de celui-ci et cela, à jamais. Ma petite sœur me manquait terriblement, je n’avais jamais réussis à faire mon deuil, je n’avais jamais pu oublier sa chevelure blonde, ses yeux profonds et son sourire si innocent. Je n’avais jamais pu oublier ses nuits ou elle venait en secret dans ma chambre, fuyant ses cauchemars contre ma peau, tentant d’oublier tous ses soucis. Non, il n’y avait jamais rien eu de malsain avec elle, juste cet amour profond et sincère entre une sœur et son grand frère. Depuis, je n’avais plus éprouvé d’amour pour une autre, ce sentiment me faisait tellement peur, tellement souffrir. Je souffrais depuis plus de neuf cents ans, j’avais peur de souffrir encore plus pour une autre. Pourtant, j’étais là, en train de demander maladroitement à Passion de venir boire un verre avec moi. Je brisais toutes les barrières que je m’étais imposée, j’ouvrais légèrement cette barrière qui empêchait le passage vers ce cœur déjà en mille morceaux. Je prenais des risques, de gros risques, mais qu’importe j’avais l’éternité devant moi pour souffrir encore et encore. La jeune fille me dit que c’était l’intention qui compte, qu’elle acceptait avec plaisir. D’ailleurs, j’entendis son cœur s’accélérer, battre plus vite, son sang circuler plus fort dans ses veines.

Elle me proposa, après un court silence, d’aller boire ce verre après ma journée. Oui, mais avant il fallait absolument que j’aille me nourrir, sinon, je ne répondais plus de mes actes. « Je finis dans trois heures, disons que je viens te chercher chez toi à sept heures. Le temps que je rentre me changer, parce que je me vois mal aller boire un verre en tenue de travaille. Quoi que, au moins s’il y a un animal blessé sur la route je suis déjà tous prêt. » Dis-je en rigolant légèrement. Bon une vanne complètement débile, mais quand la nervosité s’emparait de moi, j’étais plutôt du style à déballer conneries sur conneries, la preuve avec Passion. J’entendis la clochette sonner à l’entrée, un autre patient venait d’arriver et j’entendis des aboiements féroces. Super, c’était le Rottweiler de monsieur Smith, un chien que je n’appréciais pas, il avait déjà tenté de me mordre à plusieurs reprises. Je grimace légèrement. « Un conseil, prend Rox dans tes bras, mon prochain patient est un chien pas très commode, il a déjà essayé de me manger plusieurs fois…ce n’est pas une partie de plaisir. » Enfin, même si il avait réussi à me mordre, ce chien se serait surement cassé une dent sur ma peau glacée. Accompagnant Passion à l’entrée, je dis exaspéré à monsieur Smith. « Combien de fois dois-je vous dire de mettre une muselière à votre chien, quand il attaquera un de mes patients c’est vous qui en payerez le prix ! » L’homme grogna légèrement dans sa barbe, pas de chance pour lui, nous étions le seul cabinet vétérinaire du coin. Tournant les yeux vers la jeune femme, je lui souris doucement et sans vraiment comprendre ce qui me poussa à faire ça, je posais un baiser sur sa joue. « A dans quelques heures. » Dis-je en douceur, alors que l’homme pénétrait dans la salle et que son chien tentait de m’arracher une jambe.

Je m’occupais de mon patient, tout en me prenant la tête avec son propriétaire, oui, je n’étais pas d’humeur à subir ses remarques. Bref, après vingt minutes à me débattre avec l’animal, je finis par conclure l’entretient et j’allais trouver mon collègue. Je dis à celui-ci que j’avais un problème de famille, demandant ainsi s’il pouvait me remplacer. Bien sûr, il accepta sans soucis, vu que généralement c’était moi qui prenais ses heures. Bref, je sortis donc et pris ma voiture. Après une dizaine de minutes, je garais celle-ci dans la forêt, sur un petit chantier et enlevais ma chemise de travaille. Je devais me nourrir avant toute chose, j’en avais réellement besoin. Je me mis donc à chasser le gros gibier, lynx et ours, histoire d’être bien abreuvé avant mon rendez-vous…un rendez-vous, comme cela sonnait étrange dans ma bouche. Une heure plus tard, j’avais finis de chasser et rentrais chez moi. « Rosalie, sors de cette salle de bain immédiatement, j’en ai besoin ! » Tambourinant à la porte, je vis ma sœur sortie avec un air exaspéré, mais je n’avais vraiment pas le temps de tout expliquer. Néanmoins, Edward mon frère, se fit un malin plaisir d’expliquer la situation à ma famille, aillant lu dans mes pensées. Super, il y avait pas moyen d’avoir un peu d’intimité ici ? Prenant une douche, je finis par aller dans ma chambre sans lit, oui, les vampires ne dorment pas, et j’enfilais des vêtements que je trouvais convenables. Un jeans et un tee-shirt noir, simple, élégant et passe-partout en même temps.

Une fois fais, je passais devant la glace non pas pour me maquiller, mais bien pour me coiffer. Bon, c’est bon j’étais près. Comme j’étais vampire, j’avais fait cela avec une vitesse surprenante, j’étais donc en avance d’une heure. Tant pis, j’attendrais dans l’ombre près de chez Passion. Je repris ma voiture sous les blagues de mes frères et sœurs, puis, je me dirigeais déjà chez la jeune demoiselle. Garant ma voiture un peu plus loin, histoire qu’elle ne me repère pas, j’allais me cacher dans un arbre en face de chez elle. D’où j’étais, j’avais une vue excellente sur son salon. J’entendis celle-ci marcher puis jouer du piano, elle se débrouillait assez bien. Regardant ma montre, je vis que l’heure était arrivée de faire mon entrée. Sautant sur le sol, essuyant mes mains sur mes genoux, je me dirigeais donc vers l’entrée. J’hésitais quelques secondes quand Rox se mit à aboyer, trop tard, j’étais repéré. Toquant, j’entendis Passion se diriger vers l’entrée et elle ouvrit la porte. Je souris doucement, de près, elle était encore plus belle que quand j’étais sur mon arbre. « Bonsoir…Tu as un bon chien de garde. » Dis-je en souriant doucement. « On y va ? » Je savais déjà ou j’allais l’emmener. Un des propriétaires d’un chien dont je m’occupais, tenait dans Forks un petit restaurant Grec, qui je l’avoue avait un charme absolu. Bon, normalement les vampires ne mangent pas, néanmoins, moi manger de la nourriture humaine avait le don de calmer ma soif de sang tellement c’était dégeulasse…